Sécheresse, la maison brûle et le ministère regarde ailleurs
L'Etat, dont LA préoccupation a été de démanteler le régime des calamités agricoles au profit du développement de l'assurance, n'a pas pris la mesure de l'intensité du phénomène et encore moins de son occurrence liée au réchauffement climatique.
Face à cela la Confédération paysanne souhaite :
la mise en place de cellules de crises départementales à l'initiative des préfets ;
des dérogations aux règles européennes en matière d'utilisation des jachères, des surfaces d'intérêt écologique ;
des adaptations des contrôles sur place à la situation climatique, en particulier en matière de présence de la ressource ligneuse
le report de la partie intérêts des annuités en fin de tableau d'amortissement ;
un contrôle de légalité accru sur ce qu'une partie de la profession appelle « opérations de solidarité ».
Enfin, la Confédération paysanne affirme que l'Etat doit définir à qui il revient de prendre en charge le coût de la dérégulation climatique et user de toutes les possibilités que lui laisse l'Union européenne en matière de mesures structurelles, en particulier pour les financements des mesures environnementales et climatiques.
Contacts : - Laurent Pinatel, Porte-parole national : 06 80 58 97 22 - Nicolas Girod, Secrétaire national Pôle élevage : 06 07 55 29 09 - Jacques Bonati, Juriste : 06 21 59 48 75 |