COMMUNIQUE DE PRESSE
QUAND LA LOURDEUR ADMINISTRATIVE DE L'IDENTIFICATION DES TROUPEAUX SE MÊLE AU ZÈLE DES CONTRÔLEURS
13.10.2011Une éleveuse verbalisée pour 6 boucles d'une mauvaise couleur.
En mars dernier, un contrôle sur l'identification du troupeau est effectué chez Brigitte PARRY, éleveuse ovine à Martizay. Elle procède au contrôle, en bonne foi et avec une bonne volonté. Aucune perte de traçabilité n'est remarquée, Brigitte est en règle.
Seulement, les boucles de rebouclage de 6 brebis n'ont pas la bonne couleur : leurs boucles sont rouges au lieu d'être saumons. Cependant, toutes les brebis sont tatouées par l'EDE*, il n'y a donc pas de problème pour les identifier. Le contrôleur note quand même cela comme un « défaut d'identification » et le signale à l'administration (DDT). Il y a un mois, Brigitte reçoit ses primes ovines, amputées d'une amende pour « défaut d'identification ».
Par ailleurs, la Confédération Paysanne en profite pour dénoncer une nouvelle fois la réglementation sur l'identification électronique :
Pour les éleveurs, l'identification électronique renforce la lourdeur administrative.
Le système d'identification électronique n'amène pas plus d'efficacité que l'actuel système. Il permet essentiellement une accélération de l'industrialisation de la filière.
L'identification électronique n'a aucun bénéfice pour le producteur et pourtant engendre un surcoût dans l'achat des boucles.
Enfin, la question se pose de la dissémination de ces déchets électroniques dans nos champs.
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